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 Un mot, une histoire

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Bavard
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Mer 5 Aoû - 12:49

J'en sais rien, pourquoi pas, comme ça les gens arriveraient plus facilement à participer s'il n'y avait qu'un mot c'est sur.. je suis pour ^^ mais faut changer celui là en..

Un post = un roman

XD

J'ai lu ce que tu as mis Yalikou, tu m'as achevé là T_T mais c'est vraiment bien notre ptite histoire là =)
et j'ai pas d'inspi, donc je m'abstins avec de mettre de la tartiflette ^^'
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 12:04

Bein! Ma kakate! Ppourquoi toi pas continuer le texte!
L'est pas fini!
[Et le bouquin alors? Et Cadmon le cramé? Et Etienne le pauvre idiot qui a rien compris à la vie...!]

EDIT : Oups. J'suis vraiment couille. J'avais pas vu que tu n'avais pas d'inspi.
Euh... c'est trop dur à continuer?
Sinon j'peux changer, pas de souci!
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 17:25

Je ne l'écoutais pas, il parlait et parlait sans cesse, les mots sortaient de sa bouche si rapidement et n'avaient pas le temps de flotter dans l'air, comme si c'étaient des bulles, ils explosaient à peine à mon contact. La cigarette en bouche, je me levai sans un regard vers lui et commençai à marcher.
« Hey ! Tu vas où ?'
Cela ne servait à rien de lui répondre.. Il allait encore me suivre, et faire comme si de rien, et continuer à me parler de cet étrange livre qu'il avait trouvé à la bibliothèque..
«...et puis la goutte de sang avait disparu de la page je te dis ! C'pas dément ??!!!'

C'est fou c'que certaines personnes qu'on apprécie pourtant, peuvent se montrer pesante lorsqu'on a besoin de solitude.
«Allé Etienne! Ecoute un peu quand je te parle! C'est sérieux! Ce livre est pas comme les autres!"
Alors on fait semblant de les entendre pendant un moment. On les laisse croire que ce qui anime leur esprit nous intrigue... Et puis au bout d'un certain temps on décroche et ils se rendent compte qu'ils sont seuls. Nous sommes ensemble, mais seuls.
Le livre dont Cadmon parlait, j'en avais carrément rien à foutre. Ces couleuvres fantastiques qu'il tentait de me faire avaler, je les distinguais aussi gros qu'une maison.

Mais, je dois avouer que quand je vis de mes propres yeux la couverture du livre, j'étais stupéfait, et pendant un moment je ne regardais que ça, le regard plongé dans le vide.
Il était un peu poussiéreux, et vraiment abimé de partout, la reliure était en or et sur la couverture on pouvait distinguer une immense toile d'araignée, où chaque trait brillait à la lumière du jour. Et au milieu, juste une simple plume. Pour ce qu'il y avait d'écrit, je ne comprenais pas, surement une langue étrangère.
« .. hey tu m'écoutes oui ?! » Cadmon me disait cela en passant son autre main devant mon visage.
Je lui empoigna celle la pour l'arrêter et lui dit, les esprits me revenant peu à peu :
« Ouais, écoute Cadmon, c'est superbe tout ça, mais le liquide ne s'évapore pas en un pêt de mouche man.. Et ton livre il est mort, t'y comprends quelque chose au titre ? Non, bah c'est normal, ça veut rien dire. Maintenant lâche moi, j'ai pas que ça à faire. »
La sonnerie retentit et je savais qu'une fois de plus, j'allais devoir faire preuve de courage et d'intelligence. D'un bon, je laissais mon camarade derrière-moi après avoir écrasé ma clope sur le goudron.
Je m'élançait sur la lourde porte et je suis persuadé que si la serrure avait essayé de resister, elle aurait explosé sous la conviction de mon geste. Je courrai à travers le long couloir d'où sortaient mes collègues en direction des véhicules. Tout le monde s'activait autour de moi. Nous entendîmes tous le commandant crier dans son mégaphone, animé de son sang froid habituel :
« Un incendie d'origine indéfinie vient de se déclarer dans la fôret de Sénart.
Toutes les équipes de garde sont mobilisées. Les flammes se propagent vers le Sud et ne tarderont pas à gagner la ville. »
Nous enfilions nos combinaisons appropriées avant de nos élancer dans les camions. Ce n'était pas mon premier incendie, et la haine que j'éprouvais envers les flammes était plus forte que tout. Ces mêmes flammes qui avaient emporté mon père lors d'une intervention... Nul ne m'empêcherait de les combattre.

Pendant le trajet, je sentais sans relâche le regard de Cadmon posé sur moi. Il voulait toujours avoir de l'attention celui là.. Malgré le fait de lui parler comme de la tartiflette, il continuait à venir me voir.. Je devais probablement être plus gentil avec lui dans le futur.
« Hé Et' [ - Oui pas de problème je suis prêt ! »
Le feu s'animait devant moi, il dansait majestueusement, et était tenace. J'entendais les cris de mes collègues mais n'y faisait pas trop attention, tant que je restais à mon poste. Quand soudain :
« Les mecs ! On a un soucis ! Une petite fille est encerclée par les flammes par là bas ! J'ai besoin d'aide !! »

Effectivement, le feu qui avait envahi toute l'aile Ouest de la forêt [Oulla, l'aile Ouest d'une forêt? bof Bof français ça!] , venait d'embraser un jardin public, de l'autre côté de la nationale. Le vent était très favorable aux flammes et à tout moment, celles-ci pouvaient progresser de plusieurs mètres. Alors que Cadmon s'apprêtait à venir en aide à la fillette, je lui attrapai le bras et le tirai vers l'arrière :
« J'm'occupe de la petite Cad. Va plutot aider à évacuer le reste du parc. »
Il secoua son bras et continua à avancer dans la même direction.
« Non Etienne, répondit-il avec un ton dur que je ne lui connaissais pas. Tu ne peux pas toujours être le sauveur. Aujourd'hui, c'est l'occasion pour moi de prouver que je ne suis pas juste ton ombre. »
Je ne savais pas vraiment ce que je devais répondre à ça. Je tournai les talons et partait en courant vers le camion pour aider Sam à dérouler les tuyaux. J'étais anxieux. Très anxieux à l'idée de laisse la vie de cette enfant entre les mains de ce type. C'était un bon copain certes. Le seul qui n'aie jamais porté autant d'interêt à ma personne, et je l'aimais vraiment comme un petit frère. Mais je n'avais pas confiance en lui, encore moins qu'en mes autres collègues.

Les heures passèrent, interminables. Le feu ne voulait pas reculer et cherchait désespérément de nouvelles parcelles à cramer. Mais nous étions là pour l'en empêcher.
Vers 3h15 du matin, l'incendie avait été maîtrisé et nous étions rentré à la caserne pendant qu'une autre équipe nous relaillait pour surveiller les terres en cendres qui pouvaient faire renaître le brasier à nimporte quel moment.

J'étais à bord du véhicule du commandant. Il avait tenu à ce que je monte dans sa voiture. Surement encore ces histoires de reconnaissance envers le héro qu'était mon père, son vieil ami de l'époque où ils étaient pompiers ensemble... Je n'avais pas cherché à refusé son offre, même si rentrer avec mes camarades après une intervention réussie était un de mes moments favoris.

« Etienne... je voulais me retrouver seul avec toi pour t'annoncer une triste nouvelle, m'annonça-t-il brisant le silence.
- Oui? répondis-je, voyant qu'il ne se décidait pas à continuer.
- Ton cohéquipier Cadmon Grant a sauvé une petite fille aujourd'hui.
- Oui, je l'ai vu monter dans une ambulance hier soir. Cadmon a réussi. J'avoue que j'ai vraiment cru qu'il n'y arriverai pas.
- La jeune fille se porte très bien, effectivement Grant a rempli sa mission. Seulement... il y a laissé sa vie. »


Une fois rentré à la base, je sorti sans un mot, d'ailleurs je n'avais pas ouvert la bouche depuis le début du trajet, trop triste, choqué et bouleversé. Aussi, je culpabilisais, si j'y avais été à sa place, il serait peut être en vie, il ne serait pas un héros, certes, mais serait là à mes côtés. Je ne pleurais pas non plus, je ne suis pas de ce genre de personne, à pleurer devant les gens, exposé sa tristesse, non. Je garde tout pour moi, c'est bien mieux comme cela.
Je suivais le commandant jusque dans son bureau, il prit des clés parmis pleins d'autres dans une étagère et me les tendit.
'Je te confie ses affaires. Je sais que tu étais proche de lui. Il n'a aucun parent, et je pense que tu en feras meilleur usage que si elles restaient là.'
Je regardai un instant les clés, dessus était indiqué son numéro de casier '707'. Jesles prit, toujours sans un mot et sortit dans le couloir.
Une fois devant, je respira un grand coup et ouvrit le casier de mon ami. Des photos de nos collègues, beaucoup de photos de nous, une carte postale que je lui avais envoyé d'Egypte, et des post it pour se rappeller de choses à faire étaient fixés sur l'intérieur de la porte, ensuite des livres, car il adorait lire, surtout des romans de sciences fictions, et quelques affaires personnelles, je pris tout ça d'une traite, et le fourra dans un sac qui lui appartenait. Je referma et garda les clés, dans ma poche.

Une fois à mon appartement, j'entreposai tout le contenu du sac sur la table basse du salon et passa du temps sur chacun de ses objets? Je reconnu notamment le livre qu'il m'avait parlé plus tôt, je le pris et ...


Tin tin tin !! Héhé inspi ou tartiflette ? XD
T'as vu Yalikou ! Un coup du roi des démons 707 !! pour ça qu'il est dead mwhahaha
Bon tu vois je parle du livre héhé, puis c'l'instant larmes, que de souvenirs et tout, rah la la on pourrait faire un best seller à nous deux Yalikou' !! XD
Aja aja fighting for the next of the unbelievable story XD
youhou !
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Humeur: Ignorée, abandonnée, meurtrie, trahie... xD

MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 21:02

Je ne l'écoutais pas, il parlait et parlait sans cesse, les mots sortaient de sa bouche si rapidement et n'avaient pas le temps de flotter dans l'air, comme si c'étaient des bulles, ils explosaient à peine à mon contact. La cigarette en bouche, je me levai sans un regard vers lui et commençai à marcher.
« Hey ! Tu vas où ?'
Cela ne servait à rien de lui répondre.. Il allait encore me suivre, et faire comme si de rien, et continuer à me parler de cet étrange livre qu'il avait trouvé à la bibliothèque..
«...et puis la goutte de sang avait disparu de la page je te dis ! C'pas dément ??!!!'

C'est fou c'que certaines personnes qu'on apprécie pourtant, peuvent se montrer pesante lorsqu'on a besoin de solitude.
«Allé Etienne! Ecoute un peu quand je te parle! C'est sérieux! Ce livre est pas comme les autres!"
Alors on fait semblant de les entendre pendant un moment. On les laisse croire que ce qui anime leur esprit nous intrigue... Et puis au bout d'un certain temps on décroche et ils se rendent compte qu'ils sont seuls. Nous sommes ensemble, mais seuls.
Le livre dont Cadmon parlait, j'en avais carrément rien à foutre. Ces couleuvres fantastiques qu'il tentait de me faire avaler, je les distinguais aussi gros qu'une maison.

Mais, je dois avouer que quand je vis de mes propres yeux la couverture du livre, j'étais stupéfait, et pendant un moment je ne regardais que ça, le regard plongé dans le vide.
Il était un peu poussiéreux, et vraiment abimé de partout, la reliure était en or et sur la couverture on pouvait distinguer une immense toile d'araignée, où chaque trait brillait à la lumière du jour. Et au milieu, juste une simple plume. Pour ce qu'il y avait d'écrit, je ne comprenais pas, surement une langue étrangère.
« .. hey tu m'écoutes oui ?! » Cadmon me disait cela en passant son autre main devant mon visage.
Je lui empoigna celle la pour l'arrêter et lui dit, les esprits me revenant peu à peu :
« Ouais, écoute Cadmon, c'est superbe tout ça, mais le liquide ne s'évapore pas en un pêt de mouche man.. Et ton livre il est mort, t'y comprends quelque chose au titre ? Non, bah c'est normal, ça veut rien dire. Maintenant lâche moi, j'ai pas que ça à faire. »
La sonnerie retentit et je savais qu'une fois de plus, j'allais devoir faire preuve de courage et d'intelligence. D'un bon, je laissais mon camarade derrière-moi après avoir écrasé ma clope sur le goudron.
Je m'élançait sur la lourde porte et je suis persuadé que si la serrure avait essayé de resister, elle aurait explosé sous la conviction de mon geste. Je courrai à travers le long couloir d'où sortaient mes collègues en direction des véhicules. Tout le monde s'activait autour de moi. Nous entendîmes tous le commandant crier dans son mégaphone, animé de son sang froid habituel :
« Un incendie d'origine indéfinie vient de se déclarer dans la fôret de Sénart.
Toutes les équipes de garde sont mobilisées. Les flammes se propagent vers le Sud et ne tarderont pas à gagner la ville. »
Nous enfilions nos combinaisons appropriées avant de nos élancer dans les camions. Ce n'était pas mon premier incendie, et la haine que j'éprouvais envers les flammes était plus forte que tout. Ces mêmes flammes qui avaient emporté mon père lors d'une intervention... Nul ne m'empêcherait de les combattre.

Pendant le trajet, je sentais sans relâche le regard de Cadmon posé sur moi. Il voulait toujours avoir de l'attention celui là.. Malgré le fait de lui parler comme de la tartiflette, il continuait à venir me voir.. Je devais probablement être plus gentil avec lui dans le futur.
« Hé Et' [ - Oui pas de problème je suis prêt ! »
Le feu s'animait devant moi, il dansait majestueusement, et était tenace. J'entendais les cris de mes collègues mais n'y faisait pas trop attention, tant que je restais à mon poste. Quand soudain :
« Les mecs ! On a un soucis ! Une petite fille est encerclée par les flammes par là bas ! J'ai besoin d'aide !! »

Effectivement, le feu qui avait envahi toute l'aile Ouest de la forêt [Oulla, l'aile Ouest d'une forêt? bof Bof français ça!] , venait d'embraser un jardin public, de l'autre côté de la nationale. Le vent était très favorable aux flammes et à tout moment, celles-ci pouvaient progresser de plusieurs mètres. Alors que Cadmon s'apprêtait à venir en aide à la fillette, je lui attrapai le bras et le tirai vers l'arrière :
« J'm'occupe de la petite Cad. Va plutot aider à évacuer le reste du parc. »
Il secoua son bras et continua à avancer dans la même direction.
« Non Etienne, répondit-il avec un ton dur que je ne lui connaissais pas. Tu ne peux pas toujours être le sauveur. Aujourd'hui, c'est l'occasion pour moi de prouver que je ne suis pas juste ton ombre. »
Je ne savais pas vraiment ce que je devais répondre à ça. Je tournai les talons et partait en courant vers le camion pour aider Sam à dérouler les tuyaux. J'étais anxieux. Très anxieux à l'idée de laisse la vie de cette enfant entre les mains de ce type. C'était un bon copain certes. Le seul qui n'aie jamais porté autant d'interêt à ma personne, et je l'aimais vraiment comme un petit frère. Mais je n'avais pas confiance en lui, encore moins qu'en mes autres collègues.

Les heures passèrent, interminables. Le feu ne voulait pas reculer et cherchait désespérément de nouvelles parcelles à cramer. Mais nous étions là pour l'en empêcher.
Vers 3h15 du matin, l'incendie avait été maîtrisé et nous étions rentré à la caserne pendant qu'une autre équipe nous relaillait pour surveiller les terres en cendres qui pouvaient faire renaître le brasier à nimporte quel moment.

J'étais à bord du véhicule du commandant. Il avait tenu à ce que je monte dans sa voiture. Surement encore ces histoires de reconnaissance envers le héro qu'était mon père, son vieil ami de l'époque où ils étaient pompiers ensemble... Je n'avais pas cherché à refusé son offre, même si rentrer avec mes camarades après une intervention réussie était un de mes moments favoris.

« Etienne... je voulais me retrouver seul avec toi pour t'annoncer une triste nouvelle, m'annonça-t-il brisant le silence.
- Oui? répondis-je, voyant qu'il ne se décidait pas à continuer.
- Ton cohéquipier Cadmon Grant a sauvé une petite fille aujourd'hui.
- Oui, je l'ai vu monter dans une ambulance hier soir. Cadmon a réussi. J'avoue que j'ai vraiment cru qu'il n'y arriverai pas.
- La jeune fille se porte très bien, effectivement Grant a rempli sa mission. Seulement... il y a laissé sa vie. »


Une fois rentré à la base, je sortis sans un mot. D'ailleurs je n'avais pas ouvert la bouche depuis le début du trajet, trop triste, choqué et bouleversé. Aussi, je culpabilisais, si j'y avais été, à sa place, il aurait encore été en vie, il n'aurait peut être pas été un héros, certes, mais aurait été là, à mes côtés. Je ne pleurais pas non plus, je ne suis pas de ce genre de personne, qui pleurent devant les gens, exposent leur tristesse, non. Je garde tout pour moi, c'est bien mieux comme cela.
Je suivais le commandant jusque dans son bureau, il prit des clés parmis pleins d'autres dans une étagère et me les tendit.


« Je te confie ses affaires. Je sais que tu étais proche de lui. Il n'a aucun parent, et je pense que tu en feras meilleur usage que si elles restaient là. »
Je regardai un instant les clés, dessus était indiqué son numéro de casier '707', puis je m'en emparai, toujours sans un mot et sortis dans le couloir.
Une fois devant, je respirai un grand coup et ouvris le casier de mon ami. Des photos de nos collègues, beaucoup de photos de nous, une carte postale que je lui avais envoyé d'Egypte, et des post-it pour se rappeller de choses à faire étaient fixés sur l'intérieur de la porte. Ensuite des livres, car il adorait lire, surtout des romans de sciences fictions, et quelques affaires personnelles, je pris tout ça d'une traite, et le fourrai dans un sac qui lui appartenait. Je refermai et gardai les clés, dans ma poche.

Une fois à mon appartement, j'entreposai tout le contenu du sac sur la table basse du salon et passai du temps sur chacun de ses objets? Je reconnu notamment le livre dont il m'avait parlé plus tôt, je le pris et, tout en examinant la couverture, une voix m'interpela :


« Nombreux sont ceux que je fascine. Nombreux sont ceux que je terrifie.
Mais moins nombreux sont ceux qui réussissent à lire en moi, comme en un livre ouvert. »
La voix féminine était dure. Et j'étais bien conscient d'être le seul à l'entendre.

Sans ouvrir la bouche, je pensais très fort les mots suivant :
« Cadmon, Cadmon. Ne me rends pas plus fou que je ne le suis déjà de tristesse. Cadmon si tu es mort, et je dois l'accepter.
- Être mort n'est pas un drame Etienne. C'est juste différent, répondis-t-elle, plus fort que précédemment.
- Cadmon est un corps immonde! Rongé par le feu! Méconnaissable! Meurtri! Je ne me laisserai pas devenir dingue. Je... »
J'ouvrai le livre en son centre, et en lisais une phrase au hasard :

« L'instant de la mort est en réalité l'acmée de celle-ci. C'est l'instant le plus intense d'une vie, et la vie sur terre n'est que la préparation à ce passage.»
Ce livre morbide ne parlait que de ça. J'avais beau tourner les pages, le contenu était le même ; oppréssant, douloureux et féroce : La mort.
« La mort ne fait souffrir que ceux qui vivent. Le mort, lui, ne ressent ni joie ni tristesse vis-à-vis de sa vie passée. Car une fois mort : il vous oublie. »
Tous ces mots me mettaient mal à l'aise, car toutes ces choses, je les avais pensé. A la mort de mon héro de père, je n'avais jamais senti cette présente constente et rassurante que certains décrivaient. Une seule réalité s'imposait à moi : Mon père mort n'était plus un père.
« Cadmon, tu es mort. Tu n'es plus mon ami. Tu m'as oublié. Alors je vais essayer de t'oublier aussi. »

Avant de tirer un trait sur mon ami, une dernière chose me tenait à coeur. Je voulais savoir si ce Cadmon là, celui que j'avais supporté (non sans efforts) et apprécié, avait oui ou non inventé ces énormités incroyables autour de ce bouquin.
D'un coup de couteau, je me tranchait la peau de mon bras gauche, laissant ruisseler mon sang sur la page.
Le liquide écarlate se répendait sur l'ouvrage, tachant le matériau avec banalité. Ma chair ouverte continuait à déglutir cette rivière de globules. Alors, j'envellopai mon bras dans un bandage approprié.
Les affaires de Cadmon étaient toujours sur la table, mais je voulais les faire disparaître le plus vite possible. Alors, avec mon bras valide, j'engouffrais tout le contenu du casier dans la corbeille à papier. La place n'étant pas suffisante, j'attrapai les affaires et je remplis les corbeilles des 3 pièces voisines.
Voilà.
Je pouvais oublier Cadmon.

Mon bras me faisait mal. Je me sentais très couillon d'avoir cru à ces conneries. Et je me sentais encore plus con d'avoir ouvert mon bras avec tant de force.

« Etienne. Je ne t'oublies pas. »
J'entendais encore une foutue voix. Cette fois-ci je reconnaissais celle de Cadmon.
Et... sur mon bandage, tâché de mon propre sang, je pouvais égalemment lire ces mots.




Je suis consciente que c'est pas très original, mais j'ai pas vraiment d'inspiration. Et puis aussi, j'ai fait toute une tartine, parce que sinon bein ça vous menait un peu nulle part.

@Kate :
A nous deux? Mais non! A nous toutes! Venez nombreux nous aider à créer notre recueuil de romans! xD [bon, c'est vrai que pour l'instant, à part toi, moi et Lulu, on a pas encore eu de plumes bavardes sur le topic xD]
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 21:12

C'est très bien Yalikou, mais là j'ai pas d'inspi encore.. ce ne sera pas à ton niveau.. ^^'
Merci pour la tartine, tu vas au fond de ton idée, c'est bien

Oui j'ai du dire à nous deux parce qu'on est plus que deux ici, parce que les autres ont pas suisvis, c'est dur de venir mettre son grain de sel quand la mer est déjà assez salée

Tin je dis de ces phrases @.@ XD et ça veut rien dire en plus

Lulu' allez continue XD
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 21:20

Mais si, mais si xD J'l'aime bien ta phrase!

[Le truc c'est qu'en fait ya que les folles comme nous qui peuvent participer au jeu. Parce que rien que lire le texte ça te prend dans les 5 minutes. Comprendre le texte +5 minutes, inventer la suite +20 minutes, taper la suite +20 minutes xD
Résultat : 30 minutes pour un vilain petit jeu! xD]
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 21:32

Ca fait plus de 30 mn.. 20 + 20 + 5 + 5 ^^ Calcule spéce de nouille héhé

Si tu as une idée de fin, au pire continue, là je sèche >_ _________________

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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 21:35

Merde. T'as raison.
C'est ma faute. Je m'excuse. Je suis pourtant forte en math! J'ai jamais eu moins de 18,5 de moyenne! Mais bon... c'est cette histoire de mort et de... arf... ça me met dans de ces états!

[Nan, c'est bon, Lulu s'en chargera xD]
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Jeu 6 Aoû - 22:40

Je ne l'écoutais pas, il parlait et parlait sans cesse, les mots sortaient de sa bouche si rapidement et n'avaient pas le temps de flotter dans l'air, comme si c'étaient des bulles, ils explosaient à peine à mon contact. La cigarette en bouche, je me levai sans un regard vers lui et commençai à marcher.
« Hey ! Tu vas où ?'
Cela ne servait à rien de lui répondre.. Il allait encore me suivre, et faire comme si de rien, et continuer à me parler de cet étrange livre qu'il avait trouvé à la bibliothèque..
«...et puis la goutte de sang avait disparu de la page je te dis ! C'pas dément ??!!!'

C'est fou c'que certaines personnes qu'on apprécie pourtant, peuvent se montrer pesante lorsqu'on a besoin de solitude.
«Allé Etienne! Ecoute un peu quand je te parle! C'est sérieux! Ce livre est pas comme les autres!"
Alors on fait semblant de les entendre pendant un moment. On les laisse croire que ce qui anime leur esprit nous intrigue... Et puis au bout d'un certain temps on décroche et ils se rendent compte qu'ils sont seuls. Nous sommes ensemble, mais seuls.
Le livre dont Cadmon parlait, j'en avais carrément rien à foutre. Ces couleuvres fantastiques qu'il tentait de me faire avaler, je les distinguais aussi gros qu'une maison.

Mais, je dois avouer que quand je vis de mes propres yeux la couverture du livre, j'étais stupéfait, et pendant un moment je ne regardais que ça, le regard plongé dans le vide.
Il était un peu poussiéreux, et vraiment abimé de partout, la reliure était en or et sur la couverture on pouvait distinguer une immense toile d'araignée, où chaque trait brillait à la lumière du jour. Et au milieu, juste une simple plume. Pour ce qu'il y avait d'écrit, je ne comprenais pas, surement une langue étrangère.
« .. hey tu m'écoutes oui ?! » Cadmon me disait cela en passant son autre main devant mon visage.
Je lui empoigna celle la pour l'arrêter et lui dit, les esprits me revenant peu à peu :
« Ouais, écoute Cadmon, c'est superbe tout ça, mais le liquide ne s'évapore pas en un pêt de mouche man.. Et ton livre il est mort, t'y comprends quelque chose au titre ? Non, bah c'est normal, ça veut rien dire. Maintenant lâche moi, j'ai pas que ça à faire. »
La sonnerie retentit et je savais qu'une fois de plus, j'allais devoir faire preuve de courage et d'intelligence. D'un bon, je laissais mon camarade derrière-moi après avoir écrasé ma clope sur le goudron.
Je m'élançait sur la lourde porte et je suis persuadé que si la serrure avait essayé de resister, elle aurait explosé sous la conviction de mon geste. Je courrai à travers le long couloir d'où sortaient mes collègues en direction des véhicules. Tout le monde s'activait autour de moi. Nous entendîmes tous le commandant crier dans son mégaphone, animé de son sang froid habituel :
« Un incendie d'origine indéfinie vient de se déclarer dans la fôret de Sénart.
Toutes les équipes de garde sont mobilisées. Les flammes se propagent vers le Sud et ne tarderont pas à gagner la ville. »
Nous enfilions nos combinaisons appropriées avant de nos élancer dans les camions. Ce n'était pas mon premier incendie, et la haine que j'éprouvais envers les flammes était plus forte que tout. Ces mêmes flammes qui avaient emporté mon père lors d'une intervention... Nul ne m'empêcherait de les combattre.

Pendant le trajet, je sentais sans relâche le regard de Cadmon posé sur moi. Il voulait toujours avoir de l'attention celui là.. Malgré le fait de lui parler comme de la tartiflette, il continuait à venir me voir.. Je devais probablement être plus gentil avec lui dans le futur.
« Hé Et' [ - Oui pas de problème je suis prêt ! »
Le feu s'animait devant moi, il dansait majestueusement, et était tenace. J'entendais les cris de mes collègues mais n'y faisait pas trop attention, tant que je restais à mon poste. Quand soudain :
« Les mecs ! On a un soucis ! Une petite fille est encerclée par les flammes par là bas ! J'ai besoin d'aide !! »

Effectivement, le feu qui avait envahi toute l'aile Ouest de la forêt [Oulla, l'aile Ouest d'une forêt? bof Bof français ça!] , venait d'embraser un jardin public, de l'autre côté de la nationale. Le vent était très favorable aux flammes et à tout moment, celles-ci pouvaient progresser de plusieurs mètres. Alors que Cadmon s'apprêtait à venir en aide à la fillette, je lui attrapai le bras et le tirai vers l'arrière :
« J'm'occupe de la petite Cad. Va plutot aider à évacuer le reste du parc. »
Il secoua son bras et continua à avancer dans la même direction.
« Non Etienne, répondit-il avec un ton dur que je ne lui connaissais pas. Tu ne peux pas toujours être le sauveur. Aujourd'hui, c'est l'occasion pour moi de prouver que je ne suis pas juste ton ombre. »
Je ne savais pas vraiment ce que je devais répondre à ça. Je tournai les talons et partait en courant vers le camion pour aider Sam à dérouler les tuyaux. J'étais anxieux. Très anxieux à l'idée de laisse la vie de cette enfant entre les mains de ce type. C'était un bon copain certes. Le seul qui n'aie jamais porté autant d'interêt à ma personne, et je l'aimais vraiment comme un petit frère. Mais je n'avais pas confiance en lui, encore moins qu'en mes autres collègues.

Les heures passèrent, interminables. Le feu ne voulait pas reculer et cherchait désespérément de nouvelles parcelles à cramer. Mais nous étions là pour l'en empêcher.
Vers 3h15 du matin, l'incendie avait été maîtrisé et nous étions rentré à la caserne pendant qu'une autre équipe nous relaillait pour surveiller les terres en cendres qui pouvaient faire renaître le brasier à nimporte quel moment.

J'étais à bord du véhicule du commandant. Il avait tenu à ce que je monte dans sa voiture. Surement encore ces histoires de reconnaissance envers le héro qu'était mon père, son vieil ami de l'époque où ils étaient pompiers ensemble... Je n'avais pas cherché à refusé son offre, même si rentrer avec mes camarades après une intervention réussie était un de mes moments favoris.

« Etienne... je voulais me retrouver seul avec toi pour t'annoncer une triste nouvelle, m'annonça-t-il brisant le silence.
- Oui? répondis-je, voyant qu'il ne se décidait pas à continuer.
- Ton cohéquipier Cadmon Grant a sauvé une petite fille aujourd'hui.
- Oui, je l'ai vu monter dans une ambulance hier soir. Cadmon a réussi. J'avoue que j'ai vraiment cru qu'il n'y arriverai pas.
- La jeune fille se porte très bien, effectivement Grant a rempli sa mission. Seulement... il y a laissé sa vie. »


Une fois rentré à la base, je sortis sans un mot. D'ailleurs je n'avais pas ouvert la bouche depuis le début du trajet, trop triste, choqué et bouleversé. Aussi, je culpabilisais, si j'y avais été, à sa place, il aurait encore été en vie, il n'aurait peut être pas été un héros, certes, mais aurait été là, à mes côtés. Je ne pleurais pas non plus, je ne suis pas de ce genre de personne, qui pleurent devant les gens, exposent leur tristesse, non. Je garde tout pour moi, c'est bien mieux comme cela.
Je suivais le commandant jusque dans son bureau, il prit des clés parmis pleins d'autres dans une étagère et me les tendit.

« Je te confie ses affaires. Je sais que tu étais proche de lui. Il n'a aucun parent, et je pense que tu en feras meilleur usage que si elles restaient là. »
Je regardai un instant les clés, dessus était indiqué son numéro de casier '707', puis je m'en emparai, toujours sans un mot et sortis dans le couloir.
Une fois devant, je respirai un grand coup et ouvris le casier de mon ami. Des photos de nos collègues, beaucoup de photos de nous, une carte postale que je lui avais envoyé d'Egypte, et des post-it pour se rappeller de choses à faire étaient fixés sur l'intérieur de la porte. Ensuite des livres, car il adorait lire, surtout des romans de sciences fictions, et quelques affaires personnelles, je pris tout ça d'une traite, et le fourrai dans un sac qui lui appartenait. Je refermai et gardai les clés, dans ma poche.

Une fois à mon appartement, j'entreposai tout le contenu du sac sur la table basse du salon et passai du temps sur chacun de ses objets? Je reconnu notamment le livre dont il m'avait parlé plus tôt, je le pris et, tout en examinant la couverture, une voix m'interpela :

« Nombreux sont ceux que je fascine. Nombreux sont ceux que je terrifie.
Mais moins nombreux sont ceux qui réussissent à lire en moi, comme en un livre ouvert. »
La voix féminine était dure. Et j'étais bien conscient d'être le seul à l'entendre.
Sans ouvrir la bouche, je pensais très fort les mots suivant :
« Cadmon, Cadmon. Ne me rends pas plus fou que je ne le suis déjà de tristesse. Cadmon si tu es mort, et je dois l'accepter.
- Être mort n'est pas un drame Etienne. C'est juste différent, répondis-t-elle, plus fort que précédemment.
- Cadmon est un corps immonde! Rongé par le feu! Méconnaissable! Meurtri! Je ne me laisserai pas devenir dingue. Je... »
J'ouvrai le livre en son centre, et en lisais une phrase au hasard :
« L'instant de la mort est en réalité l'acmée de celle-ci. C'est l'instant le plus intense d'une vie, et la vie sur terre n'est que la préparation à ce passage.»
Ce livre morbide ne parlait que de ça. J'avais beau tourner les pages, le contenu était le même ; oppréssant, douloureux et féroce : La mort.
« La mort ne fait souffrir que ceux qui vivent. Le mort, lui, ne ressent ni joie ni tristesse vis-à-vis de sa vie passée. Car une fois mort : il vous oublie. »
Tous ces mots me mettaient mal à l'aise, car toutes ces choses, je les avais pensé. A la mort de mon héro de père, je n'avais jamais senti cette présente constente et rassurante que certains décrivaient. Une seule réalité s'imposait à moi : Mon père mort n'était plus un père.
« Cadmon, tu es mort. Tu n'es plus mon ami. Tu m'as oublié. Alors je vais essayer de t'oublier aussi. »

Avant de tirer un trait sur mon ami, une dernière chose me tenait à coeur. Je voulais savoir si ce Cadmon là, celui que j'avais supporté (non sans efforts) et apprécié, avait oui ou non inventé ces énormités incroyables autour de ce bouquin.
D'un coup de couteau, je me tranchait la peau de mon bras gauche, laissant ruisseler mon sang sur la page.
Le liquide écarlate se répendait sur l'ouvrage, tachant le matériau avec banalité. Ma chair ouverte continuait à déglutir cette rivière de globules. Alors, j'envellopai mon bras dans un bandage approprié.
Les affaires de Cadmon étaient toujours sur la table, mais je voulais les faire disparaître le plus vite possible. Alors, avec mon bras valide, j'engouffrais tout le contenu du casier dans la corbeille à papier. La place n'étant pas suffisante, j'attrapai les affaires et je remplis les corbeilles des 3 pièces voisines.
Voilà.
Je pouvais oublier Cadmon.

Mon bras me faisait mal. Je me sentais très couillon d'avoir cru à ces conneries. Et je me sentais encore plus con d'avoir ouvert mon bras avec tant de force.

« Etienne. Je ne t'oublies pas. »
J'entendais encore une foutue voix. Cette fois-ci je reconnaissais celle de Cadmon.
Et... sur mon bandage, tâché de mon propre sang, je pouvais égalemment lire ces mots.


J'enlevai d'une traite le bandage, les mots étaient comme gravés sur mon bras, pourtant je n'avais pas ressenti que quelque chose se gravait sur ma peau blessée.
Peut être que je suis en train de rêver, ou bien toute cette histoire me fait voir et entendre des hallucinations. Oui, je deviens fou. Il faut que j'oublie toute cette histoire et que je passe à autre chose.
Et le commandant qui me donne une journée de libre demain, car selon lui je dois être chamboulé... Non je ne le suis pas, il fallait bien qu'il meurt, c'était son desttin, point.
J'allait à ma chambre, me détendre un peu, et là, sur le lit, je vis l'étrange livre, ouvert sur une double page blanche. Que fait il là ? Je ne l'avais pas mis ici. Je dois vraiment halluciner.
Je m'assis et le pris sur mes cuisses. Les pages étaient jaunies, de vieillesse, et étaient vierges, je tournai la page, sur celle de droite je vis écrire une phrase, à l'encre rouge foncé : 'Il y a un autre monde.'

Qu'est ce que cela signifiait ? Je fermai le livre et regardai sa couverture. Une langue étrangère.. mais pourquoi est ce écrit en langue morte sur la couverture et en langue vivante, en français, à l'intérieur, et à une seule page ?
Je le rouvrai et examinai chaque page, cherchant d'autres phrases écrite de la même façon que l'autre. Mais rien.
'Fais chier !' Criai je en lancant le bouquin de l'autre côté de la chambre.
'Voilà que maintenant je me mets à perdre mon temps aveccette babiole !'


Celui qui va suivre cela : en fait, si vous avez pas compris, quand il a essayé de trouver d'autres phrases, il a regardé chaque page du bouquin, mais n'a pas tilté qu'il n'a pas revu la phrase qu'il avait vu, il va s'en rappeller qu'après, ce qui va le tracasser et il se replongera encore dans le mystère du livre.. enfin après j'en sais rien faites comme vous voulez XD

Yalikou : j'ai pas encore trouvé de fin, je suis un peu claquée.. je la vois pas bien encore, c'flou là on peut pas finir.. Aja aj fighting pour celui / celle qui continue ! =D y'en a besoin XD
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MessageSujet: Re: Un mot, une histoire   Dim 9 Aoû - 22:06

:shock: :shock: C'est vachement plus que la dernière fois ! Pas le temps de tout lire !
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Un mot, une histoire

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