Titre : Yamato Nadeshiko Shichi Henge
Autre titre : Perfect girl evolution
Genre : Comédie
Episodes : 10
Chaîne de diffusion : TBS
Période de diffusion : 15 janvier 2010 au 19 mars 2010
Cast :
Kamenashi Kazuya ~ Takano Kyohei
Oomasa Aya ~ Nakahara Sunako
Uchi Hiroki ~ Oda Takenaga
Tegoshi Yuya ~ Toyama Yukinojo
Miyao Shuntaro ~ Morii Ranmaru
Kato Seishiro ~ Nakahara Takeru
Takashima Reiko ~ Nakahara Mine
Résumé :
(source nautiljon)
Takano Kyohei, Toyama Yukinojo, Oda Takenaga et Mori Ranmaru sont quatre beaux garçons qui pensent avoir fait l'affaire du siècle : en effet, la propriétaire de la maison où ils cohabitent leur promet un loyer gratuit à vie s'ils arrivent à faire de sa nièce, Sunako, une lady. Facile ? C'est ce qu'ils pensent jusqu'à ce qu'ils la rencontrent...
Sunako n'est pas tout à fait une adolescente comme les autres : sans cesse drapée d'une cape noire, sa frange couvrant totalement ses yeux, elle voue un culte aux ténèbres, elle est complètement accro aux films d'horreur et adore la solitude. Voila qui ne s'annonce pas si simple...
Mon avis :
(désolée, mais j'ai fait un presque copier/coller de celui de mon blog ... )
Par un beau matin, j’ai eu envie de commettre l’irréparable : trahir les dramas coréens qui se languissent dans ma liste d’attente pour un petit Jdrama rapide, avec comme trame de fond un gros n'importe quoi divertissant à la
Atashinchi no danshi, des personnages
loufoques, des situations
improbables, et de l'humour japonais un peu simple mais efficace, le but étant de passer un moment
tranquille et comique, sans prise de tête, histoire de sortir un peu de ma bulle
What hapened in Bali où le climat est si oppressant. J'avais l'intention d'alterner : un épisode de
WHIB, un épisode de
YNSH. Ben c'est raté, je me le suis regardé d'une traite, 10 épisodes en à peu près une journée et demie. Pour l'alternance, on repassera.
Verdict ? Non seulement il m'a divertie, mais il a en plus dépassé mes espérances. Quand je me suis lancée là dedans sans grande conviction, j'aurais pas cru que ce petit drama aurait réussi à me toucher et m'émouvoir par moment.
Niveau comédie, j'avoue quand même que je m'attendais à rire un peu plus. J'ai pas vraiment eu de crise de fous rires, disons que c’est
gentillet et sympatoch', pas de quoi appeler ça LA comédie du siècle, mais de quoi passer un bon moment quand même.
Là où j'ai été surprise par contre, c'est tout le reste. Aussi incroyable que ça puisse paraître, je me suis vraiment attachée à ces personnages excentriques, caricatural dans les premiers épisodes mais qui prennent de l'ampleur au fil du drama et savent même parfois nous
émouvoir, et j'ai fini par enchaîner les épisodes aussi vite que des petits Belin. Il y'a je pense quelques similitudes avec
Nobuta wo produce (même si je me suis arrêtée à l'épisode 2 de Nobuta par pur désintérêt) : une fille gothique, recluse, la frange dans la gueule, avec comme meilleur ami une poupée (dans le cas de Yamato Nadeshiko, c'est en fait les poupée en plastique sur lesquelles on apprend l'anatomie) qui va être coachée par quelques bishos pour devenir une Lady. Parlons-en, justement, de ces personnages :
Takano Kyohei, l'apollon par excellence, beau visage et corps de rêve, tellement populaire qu'il est poursuivi par des hordes entières de fangirls – quand je dis horde je parle de centaines de filles –, toutes les
effrayantes pas belles stalkers du pays se sont réunies autour de lui, et même les mecs adorent lui mettre les mains aux fesses (véridique, d'ailleurs la première (et choquante) image que l'on voit dans ce drama c'est Kyohei en train de faire la vaisselle dans un restau et son patron qui lui caresse les fesses. Pas un petit geste anodin hein, non non, une bonne poigne bien ferme XD J'espère que Kame a été bien payé pour tous les sévices qu'il a du enduré >.>).
Kyohei, on comprend tout de suite qu'il en peut plus de cette vie, de déchaîner l'hystérie des filles qui l'empêchent ainsi de garder un boulot, d'être suivi constamment, d'être obligé de se cacher. Il en peut plus, raz le cul (c'est le cas de le dire),
il est trop beau et ça l'emmerde. La vie serait tellement plus belle s'il était moche. Ce qu'il faut savoir sur Kyohei, c'est que un il adore bouffer, deux la seule chose qui l'intéresse c'est son loyer. Donc dès que la propriétaire de la maison leur propose de les héberger gratuitement s'ils coachent sa nièce, Kyohei accepte immédiatement. Que dire d'autre sur lui ? il est
égoïste, absolument
pas sentimental, ne comprend pas grand-chose à la gente féminine, et a des problèmes avec ses parents. Bref c'est l'anti-héro par excellence que l'on est condamné à aimer et moi j'ai foncé droit dans le panneau :
je l'ai aimé.
C'est donc dans ce rôle que j'ai véritablement découvert Kame, que j'avais vu en coup de vent dans Nobuta et aperçu lors d'un guest dans
Mr Brain. Je dois dire qu'il m'a plutôt bien plu en fait. Au départ, quand je l'ai vu arriver je n'avais qu'une idée en tête : lui couper les cheveux (et lui refaire l'épilation des sourcils aussi, mais ça c'est en option). Il a quand même un physique assez particulier, et avec ses cheveux longs ça passait pas terrible. Mais il a du m'entendre (anticipation et clairvoyance nipponne !) et vers l'épisode 7 il se coupe enfin les cheveux. Au niveau de son jeu d'acteur ... bon ok, c'est pas l'acteur du siècle mais il est
crédible dans son rôle et après tout c'est tout ce qu'on lui demande,
drôle de temps en temps,
chialant à des moments, et puis son amourette avec Sunako est toute mignonne donc ça aide à l'apprécier.
On a ensuite Oda Takenaga, intelligent, expert dans les cérémonies de thé (ça ne nous fait pas du tout pensé à un certain F4), ultra sexy, lui aussi poursuivi par des hordes de femelles en chaleur. Takenaga c'est
l'enfant sage de la bande, le mec un peu en retrait, qui ne parle pas beaucoup mais écoute et observe et lit souvent. Le troisième, le
joyeux luron de la bande alias Toyama Yukinojyo qui « ressemble à une poupée » (c'est comme ça qu'on le dépeint du moins). Il est « kawaii », a une voix assez enfantine, est souvent de bonne humeur etc. Et pour terminer, le dernier de la petite bande de bishos : Mori Runmaru, coureur de jupons, tombeur invétéré de ces dames, bref personnage récurrent. Le bishonen étant une espèce ne vivant qu'en meute, ces quatre là habitent donc ensemble, dans une maison
gorgeous (moi je dirais plutôt très kitch, mais bon ...) comme on s'en doute. Bon, j'ai pas grand-chose à dire en fait sur ces trois amis de Kyohei. On en apprend un peu plus sur eux au fur et à mesure des épisodes, aucun n'est laissé pour compte, ils ont tous leur rôle à jouer et trouvent leur place dans cette histoire. Tous les quatre sont mis
sur un pied d'égalité (même si bien sûr Kyohei reste le personnage principal), ce n'est pas comme dans
Hana Yori Dango où sur les quatre, il y'en a deux qui font figuration.
Et enfin, dernier personnage principal : Sunako, cette fille gothique qui n'est attiré que par les films d'horreur, les squelettes, les objets de torture, les capes noires, et dort dans un cercueil. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Une fille assez
effrayante capable de faire apparaître des éclairs quand on la surnomme
BuSunako (Ugly Sunako). Un personnage que j'ai apprécié même si sa voix est franchement flipante. Au passage, j'ai toruvé que l'actrice était toute mignonne.
J'ai bien aimé suivre la petite histoire d'amour gentillette entre elle et Kyohei. Pas de tragédie, pas de crise de larme, pas de personnages marchant dans la rue et ruminant ses souvenirs, pas de parents qui s'en mêlent, pas d'amour impossible, pas de triangle amoureux, bref complètement à l'opposé de
What happened in Bali et là je dis :
Merci ! C'est simple, c'est mignon, deux personnages complexés par leur physique, l'un est trop beau l'autre pas assez et qui vont trouver dans l'autre un moyen de
s'aimer soi-même. Une morale assez omniprésente dans ce drama d'ailleurs, celle
d'accepter les autres tels qu'ils sont, de ne pas vouloir les changer. S'accepter plutôt que fuir et se cacher. Mais je n'ai pas trouvé pour autant ce drama « moralisateur », ça reste
léger et agréable.
Bon, je vais m'arrêter là parce que de toute façon il n'y a pas de quoi s'étaler pendant des pages et des pages sur ce drama. C'est du pur et dure drama japonais
divertissant et des fois c'est tout ce qu'on recherche. Mine de rien, je me suis prise au jeu, j'ai apprécié les personnages, rit devant tout ce qu'il leur arrive de plus improbable et me suis attendrie devant certaines scènes. C'est un drama sans grande prétention, rythmé par un générique très 2be3, et moi j'en demandais pas plus.